Devenir Cinéaste-Navigateur : le pari fou de Stan Thuret
Clem et Mumu
Aujourd’hui, on t’emmène en mer. Tu vas découvrir comment Stan Thuret a quitté les studios de cinéma parisiens pour vivre de sa passion et devenir navigateur.
Nous allons voir comment Stan est devenu, en moins de deux ans, une référence dans le milieu de la voile grâce à ses vidéos et sa volonté.
Stan a accompagné les plus grands navigateurs, caméra au poing, pour raconter leurs traversées, mais aussi les siennes.
Le cinéaste-navigateur n’est jamais très loin des pontons. La semaine précédant l’enregistrement du podcast, il était dans les Caraïbes et au moment de l’enregistrement, il s’apprêtait à partir pour Bilbao. Qui sait où il est encore parti actuellement !
Sa vie, c’est le cinéma et la voile.
Des plateaux de cinéma à l’océan
Stan Thuret a 31 ans et a grandi en région parisienne. Passionné de cinéma, il a obtenu une licence à Paris dans le domaine.
Cela l’a mené sur les plateaux de cinéma. Pendant 8 ans, il a travaillé sur des longs métrages en tant qu’assistant-réalisateur.
Un jour, je me suis dit que j’avais envie de faire quelque chose d’un peu fou dans ma vie…
Cette idée ne l’a plus quitté et a été accompagnée d’un sentiment d’urgence pour agir.
Depuis toujours, le cinéaste passait l’essentiel de ses vacances en Bretagne. Chaque année, il voyait passer sous ses yeux les bateaux de course au large, notamment ceux du Vendée Globe.
Au fur et à mesure des années, une idée a commencé à germer dans sa tête. Il avait envie de construire quelque chose autour de la voile.
Ainsi, il s’est rapproché d’un pôle d’entraînement à Concarneau. Il leur a proposé de filmer pour eux. Il s’est alors retrouvé à suivre la préparation d’un skipper à la Mini Transat.
La Mini Transat est une course incroyable : tu pars en solitaire sur un petit bateau de 6,5 m pour traverser l’Atlantique avec seulement un mini GPS. Il faut faire son point soi-même sur sa carte, il n’y a pas de téléphone ou de contact avec le continent. Le voyage dure à peu près 30 jours.
Stan a donc assisté au départ de la Mini Transat de Douarnenez en 2013.
Cela a été en quelque sorte un déclencheur puisque très vite, il s’est lancé dans l’apprentissage de la voile.
6 mois après, j’achetais un bateau !
Comment faire sa marque dans le milieu de la voile quand on débute ?
Partir à la rencontre de ses mentors grâce à la vidéo
Il a alors progressivement quitté les plateaux de cinéma pour faire de plus en plus de bateau. Et un jour, Stan s’est dit qu’il fallait absolument qu’il partage cette expérience avec le public. Le jeune navigateur s’est alors mis à faire de plus en plus de vidéos sur le sujet pour partager ses émotions, mais aussi raconter son histoire.
Il a très vite voulu se démarquer en faisant des mises en scène originales, en faisant de petites parodies. Ses vidéos ont bien marché sur les réseaux sociaux et Stan a été classifié en un rien de temps comme le « YouTubeur de la voile ».
Au fur et à mesure, de grosses équipes de voile l’ont contacté pour qu’il vienne faire des images avec eux.
De cette façon, il s’est retrouvé à faire une transat entre New York et Les Sables-d’Olonne sur un bateau du Vendée Globe ou encore sur le Trimaran « Actual » d’Yves Le Blevec.
C’est l’équivalent des bateaux de François Gabart et Thomas Coville, les plus gros navires de course au large au monde.
Après seulement 2 ans de voile, Stan a pu naviguer avec les personnes qui l’inspiraient.
Il a très vite voulu se démarquer en faisant des mises en scène originales, en faisant de petites parodies. Ses vidéos ont bien marché sur les réseaux sociaux et Stan a été classifié en un rien de temps comme le « YouTubeur de la voile ».