Allo La Planète 
Francis Gëro
Fabrice Bérard 5 mars 2021
Musicien nomade
Dans le spas de Led Zep’
Artiste aux oreilles grandes ouvertes sur le monde, Francis Gëro c’est très vite senti happé par la musique. Et, il a eu très vite l’envie d’en faire son métier. Sans pour autant, être issue d’une famille de musiciens. « J’ai commencé à 13 ans avec un pote. On était très branché par le rock’n roll. On voulait être Led Zepplin » explique ce multi-instrumentistes passionné d’instruments à corde. « J’ai commencé à bricoler la guitare comme ça. Cela m’a de suite passionné. J’ai eu envie de foncer là-dedans ».
Rencontre avec un virtuose
Passant par le jazz, l’école de l’improvisation, avec la découverte de Chick Corea, Francis Gëro affirme sa prédominance pour la guitare. À 16 ans, il entre au conservatoire de Genève pour apprendre la guitare classique. Quelques années plus tard, il connaît sa première expérience pro en Ardèche. On est en 1984, après sa rencontre avec un autre virtuose de la guitare classique, Dominique Dumond.
S’échapper vers l’Est
C’est dans les églises que le duo fait brillamment ses gammes. Un peu à l’étroit dans le répertoire classique, c’est ensuite vers les musiques d’Europe de l’est que Francis s’échappe. Toujours animé par sa soif d’apprendre, de découvrir d’autres univers, c’est par le biais des arts de la parole qu’il s’initie ensuite, à toutes sortes d’instruments (flûte, cithare vietnamienne, percussions…). « On avait monté un spectacle avec la conteuse Guilaine They-Durand. On avait besoin de donner pleins de couleurs musicales différentes pour illustrer l’histoire ». Une découverte, une rencontre avec les sonorités du monde qui, depuis, ne l’a plus lâchée.
Musicien nomade
Musicien nomade par excellence, Francis Gëro est autant à l’aise avec les rythmes de l’Afrique, qu’avec ceux du Brésil ou du Portugal. C’est aussi vers la chanson française réaliste, notamment au côté de la chanteuse Robinsonne, que Francis Gëro poursuit sa belle odyssée en artiste curieux et inspiré.
Une interview réalisée par Fabrice Bérard au Grand café français à Aubenas 5 mars 2021
