Traversée de l’Atlantique à la voile
Gabrielle Desprez 29 novembre 2022
Le projet de la traversée de l’Atlantique à la voile
Jean-Charles est skipper, et quand il parle de la traversée de l’Atlantique à la voile, on sent tout de suite qu’il n’en est plus à sa première course en mer.
Au départ, Jean-Charles était ingénieur. Un ingénieur qui aimait la mer certes, mais un ingénieur.
C’est une reconversion professionnelle qui l’a amené à devenir skipper. Aujourd’hui, il pilote et dirige l’équipage de différents bateaux de plaisance pour le compte de leur propriétaire, tout autour du monde.
L’Atlantique, cette immense étendue d’eau
Quand il se lance dans ce projet se traverser l’Atlantique à la voile, c’est une première pour lui.
Et cet océan est gigantesque : plus de 106 000 000 km2, une profondeur pouvant aller par endroits jusqu’à 3600m, le plus grqndocéan du globe derrière le Pacifique.
Jean-Charles trouve sa place à bord d’un voilier grâce à un site qui met en relation les équipages de navires recherchant un membre avec des personnes prêtes à naviguer : la bourse aux équipiers.
C’est ainsi qu’il embarque à bord d’un voilier, direction les îles du continent américain.
Un voyage aux multiples défis
Très vite, Jean-Charles apprend à connaître l’équipage. Son capitaine, les autres membres.
Il est aussi vite confronté à la solitude de cette traversée qui dure tout de même plusieurs semaines. Et comme il le décrit lui-même, une fois à bord, on ne redescend pas comme ça.
Un orage éclate. Un orage comme on n’en a peu sur terre. Avec le creux des vagues, le bruit du vent. L’une des voiles du voilier s’abîme et se déchire. Il faut la réparer pour éviter que le mât ne blesse. Mais il fait nuit, le bateau tangue et l’océan se déchaîne. Sans lumière ni assistance extérieure, la tâche se révèle bien plus difficile.
C’est de cette aventure, et plus particulièrement de cette nuit d’orage, que Jean-Charles est venu nous parler au micro de C’est encore loin ?.