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Coutumes et légendes mexicaines

Écrit par sur 12 juillet 2022

« Mexico ! Mexiiiiiiiico ! ». Rendez-vous dans la région du Chiapas pour découvrir des coutumes et légendes mexicaines des peuples tzotzile et totonaque.

Mais quel dommage que tu n’aies pas le son devant ton écran !

Avoue-le… Toi aussi tu as chanté en découvrant les premiers mots de cet article. Tu as entendu ton voisin de palier chanter aussi ? C’est sûrement lui aussi un lecteur assidu du blog.

Au contraire il a hurlé à travers le mur en t’ordonnant de la fermer ? Laisse tomber. Il n’a probablement aucune fibre artistique.

Bref, tu l’as compris, nous traversons aujourd’hui l’océan direction le Mexique.

Coutume de la danse totonaque

Du haut d’un mât de trente mètres, des voladores se jettent dans le vide….

Spectaculaire…

Ce rite totonaque est très codifié. Pendant que le chef de danse joue à la flûte, tout du haut de son perchoir, une musique dédiée aux quatre points cardinaux, les quatre voladores se jettent dans le vide, les mains tendues vers le ciel. Retenus par une corde à la ceinture, chacun doit tourner treize fois autour du poteau, soit cinquante-deux tours à eux quatre. Comme le nombre d’années d’un cycle calendaire.

Le spectacle de ces acrobates  est saisissant.

La légende de l’arc-en-ciel

Parmi les célébres coutumes et légendes mexicaines, Staku-Luhua était un serpent totonaque adoré par les habitants d’El Tajín.

Il leur rendait de nombreux services et faisait même régulièrement le voyage jusqu’au soleil en volant grâce à ses plumes blanches.

A l’astre il demandait la pluie ou la chaleur pour que les récoltes soient bonnes.

Les sages d’El Tajín voulant remercier le soleil pour toutes ses bontés ont envoyé le serpent pour un ultime voyage. Cette fois, il serait vêtu de plumes de couleurs.

Les jours passèrent, le serpent ne revenait pas. Un jour, un orage sans précédent menaça les habitants d’El Tajín.

Quand le déluge prit fin, les habitants virent le ciel prendre les couleurs des plumes de Staku-Luhua. C’est le soleil qui promettait abondance éternelle pour les champs des Totonaques.

En signe d’amitié il avait transformé le serpent emplumé en arc-en-ciel.

Pour poursuivre l’aventure et en apprendre un peu plus sur le Mexique, c’est par ici.


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