Dragons de Komodo, la rencontre

Comme oubliés par les lois de l’évolution, isolés sur leur petit paradis terrestre, les dragons de Komodo nous paraissent comme sortis tout droit de la préhistoire.

Alors bouclez vos ceintures, décollage immédiat pour l’Indonésie à la découverte de ces lézards géants encore plus vieux que ton arrière-grande-tante acariâtre !

Les dragons de Komodo

Commençons par une présentation de l’animal… Le dragon de Komodo est un… dragon qui a la particularité de cracher du feu comme dans les films… Et bing ! Premier piège ! Non ce n’est pas du tout un dragon ! Et bien entendu il ne crache pas du feu! S’il vous plait, restez concentrés.

C’est donc une espèce de varan mais modèle géant. Rendez vous compte… Il mesure en moyenne 3 mètres et pèse jusqu’à plus de 90 kilos. Tu te souviens quand enfant tu arrachais la queue des lézards en disant « elle va repousser » ? Non mais quelle cruauté ! Montre-nous si tu ferais pareil avec eux !

La particularité des dragons de Komodo est qu’ils possèdent une queue aussi longue que leur corps, une soixantaine de dents qui repoussent aussi souvent qu’elles peuvent tomber et mesurent jusqu’à 3 centimètres. Il peut courir jusqu’à 20 kilomètres heure, se nourrit essentiellement de charognes et peut se montrer agressif.

Sa salive est un véritable nid à bactéries. Une seule morsure si elle ne tue pas immédiatement provoquera une septicémie puis la mort. Seule une bonne dose d’antibiotiques permet la guérison. Si tu es un fan inconditionnel de la pub “les antibiotiques c’est pas automatique”… Oublie le concept à tout jamais !

Mouais… Pas très engageant la rencontre…

Où les voir ?

Même pas peur de croiser leur chemin ? Pour cela il faudra se rendre sur l’île de… Komodo bien évidemment mais pas seulement.

Espèce endémique à l’Indonésie, il est également possible de les observer sur les îles de Florès ou Rinca. On estime qu’ils vivent ici depuis maintenant 4 millions d’années. Pourtant il faudra attendre le début du XX^e siècle pour que les premiers Européens découvrent son existence.

Aujourd’hui le dragon de Komodo est une espèce en grand danger d’extinction et c’est pour cela que le Parc national de Komodo a été créé en 1980 afin de le protéger.

Il y a encore à peine 20 ans on estimait sa population à quelques 5000 individus. Aujourd’hui on ne dénombrerait plus que 350 femelles reproductrices. Vous l’avez compris, l’heure est grave pour le dragon de Komodo.

Face à face avec les dragons de Komodo

Pour aller à la rencontre du dragon de Komodo, que ce soit sur Komodo ou Rinca, il vous faudra obligatoirement être accompagné d’un guide. D’une part pour votre sécurité. Même si les attaques contre les humains sont extrêmement rares, elles demeurent possibles.

Au cours de la visite vous apprendrez d’ailleurs que toutes les écoles de l’île sont protégées par des murs, non pas pour empêcher les élèves de s’enfuir en cas de contrôle surprise mais pour que les dragons ne viennent pas les attaquer.

Il en est de même pour les cimetières… Les dragons de Komodo possèdent un odorat très développé. Il est arrivé par le passé que certains creusent les tombes pour dévorer les cadavres. Effrayant !

Sachez d’ailleurs mesdames que vous ne pourrez pas effectuer la visite pendant la période de vos règles. Non pas que le dragon de Komodo se montrerait moins patient face à votre caractère à fleur de peau durant cette période du mois (Oui je sais c’est très misogyne comme réflexion. Pardon…), c’est surtout que l’odeur du sang pourrait les rendre agressifs.

Vous les croiserez très facilement dans le village puis dans les alentours à l’ombre d’un arbre ou d’une maison. Méfiance donc même s’ils peuvent vous paraitre impassibles. N’approchez pas plus que ce que le guide vous le permettra. Faites de belles photos et surtout… Profitez de l’instant avec ces animaux fascinants.

Pour poursuivre l’aventure, retrouvez Guillaume qui nous raconte sa nouvelle vie en Indonésie.

David Debrincat

Salut à tous ! Je suis David, j’ai 25 ans depuis maintenant un peu plus de 15 années. Je suis Palois d’origine maltaise. Naïf, fou, obstiné, voici donc les trois qualités (ou défauts, ça dépend du point de vue) qui m’entraînent depuis plus de 20 ans sur les chemins de notre belle planète…la suite par ICI!