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Salut les confinés ! #35

Flo' et Steph 5 mai 2020

Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !

On vous appelle, voyageur, expat, habitant d’un autre pays ou continent. On vous écoute, racontez-nous comment ça se passe là où vous êtes. Comment se passe votre confinement à rallonge. Mettez vous ce temps à profit ? Comment ? Des réflexions peut-être sur l’après covid ? Une vision de changement ou pas pour l’après, qu’en pensez-vous ?

Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu’ils voient autour d’eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète.

Eliott au Canada

  • Eliott  s’est expatrié au Québec il y a 7 ans et vit dans le centre ville de la ville de Québec. Ce bordelais a créé son entreprise de visualisation de données en nouvelles technologies. Depuis 6 semaines, il est confiné mais il raconte que les mesures ne sont pas strictes et qu’il peut sortir, a possibilité de faire du sport. Côté boulot, il télétravaille. Eliott se considère comme grand privilégié dans cette situation.
    Il nous raconte qu’il a pas mal voyagé (ThaÏlande, Indonésie, la Réunion, Nicaragua, Costa Rica et plusieurs pays européens avant de choisir le Canada pour y poser définitivement son sac à dos.

Amélie en Australie

  • De nationalité belge, Amélie est confinée dans le Queensland, en Australie. C’est plus précisément à Middlemount, un village de mineurs, qu’elle vit actuellement. Mélanie est partie il y a un peu plus de 10 mois pour se retrouver au bout du monde dans un village perdu à 3h de route de la première “ville”. Elle travaille dans l’énorme cafétéria de la mine de charbon qui emploie quelques 1500 mineurs environ.
    Avant d’entamer ce voyage, Mélanie a beaucoup bourlingué aux quatre coins du monde. Elle a travaillé dans des fermes, connu des expériences diverses comme conduire un quad pour rassembler des troupeaux de vaches, a appris la castration des taureaux, à couper les cornes… Alors que le covid gagnait du terrain, elle a voulu rentrer, mais les billets étaient trop chers (8000 à 9000 euros). De plus, elle n’avait aucune garantie de pouvoir rentrer :  certains touristes sont restés bloqués aux Émirats arabes unis.
    Amélie nous raconte notamment que les commerces non essentiels ont ré-ouverts, ainsi que les parcs nationaux.

Mathilde en Martinique

  • Mathilde est en Martinique. Au nord de l’île, à Carbet ! A coté de St Pierre. Elle s’est installée en novembre avec son copain. Lui a trouvé rapidement du travail dans une distillerie pour gouter le rhum. Elle a aidé à l’ouverture de la boutique de créateurs de deux artistes martiniquais. Mais ils se sont séparés avant le confinement et elle a du se reloger rapidement avant le confinement.
    Tout est fermé dans le nord, sauf la pharmacie, la supérette et quelques vendeurs de légumes ambulants et des restaurants qui proposent de la vente à emporter. Elle témoigne de l’impression de vivre dans une ville fantôme.
    A la campagne où elle est, chacun reste confiné chez soi. Le plus dur pour elle, est de na pas pouvoir profiter des plages ou des rivières ( chaleur 32 degrés). Elle s’autorise quelques sorties pour sa chienne, le long du canal non loin de chez elle car elle n’a pas de jardin. Elle remarque qu’il y a beaucoup de solidarité et d’entraide : ses voisins lui apportent à manger (des mangues, de la ratatouille, un gâteau). Ils prennent soin d’elle car elle est confinée seule. Pour les courses, ils s’organisent aussi pour les faire chacun leur tour.
    Mathilde envisage sérieusement de rentrer en France. Toutefois, elle a de grandes difficultés pour prendre un billet pour sa chienne.

François est au Seychelles

  • François est parti de Belgique depuis 2013. Il a d’abord travaillé à l’île Maurice, un peu moins d’un an, ensuite au Gabon puis retour sur l ‘île Maurice et enfin aux Seychelles !
    Il travaille dans le domaine de la conservation en tant que biologiste. Auparavant, il travaillait aux seychelles sur l île de Silhouette, en tant que responsable des parcs nationaux sur cette île, et des programmes de suivi de la biodiversité ! Il fait ainsi le suivi des tortues, de la faune et de la flore avec une équipe de 3 biologistes. Depuis quelques semaines, il se trouv sur l’île de Mahé, pour commencer un nouveau travail de Science Officer! Malheureusement, le covid est passé par là et ce poste a été supprimé après des coupures budgétaires. Son avenir aux Seychelles est donc incertain…
    Depuis fin mars, le covid a au un impact important sur l’économie. Elle est quasiment à l’arrêt, beaucoup de personnes sont au chômage. Les touristes sont moins nombreux. C’est une belle pause pour la nature bien que tous ne viennent pas aux Seychelles pour profiter de ses sentiers et de ses plages. Il raconte que sur l’île, les touristes sont essentiellement Francais, Allemands, Italiens. Ils viennent pour de la randonnée ou de la plongée et sont plutôt respectueux.
    La population est confinée depuis début avril. L’île compte peu de cas mais les mesures mises en places sont strictes et ont été prises rapidement. Il y a beaucoup de contrôles de police et de l’armée qui peuvent mettre une amende de 2000 roupies à celui qui ne respecte pas, ce qui représente l’équivalent d’un salaire. La distanciation sociale est aussi bien respectée.
    L’aéroport devrait rouvrir en juin, à suivre…

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