6. Jean-François Lagrot, en attendant les morses

Nous continuons sur une autre route de l’ivoire; celle de l’ivoire des morses.

Mais nous partirons surtout dans le sac de Jean-François à la rencontre des chasseurs/pêcheurs tchoutches et de leur vie, rude et belle dans sa simplicité, dans un endroit extrêmement dificile d’accès pour des raisons militaires entre autres. Cette contrée est reculée se retrouve complètement coupée du monde pendant une partie de l’année, pendant cet hiver qui dure si longtemps là-bas. Recevoir un témoignage direct d’un tel endroit est donc une chance extraordinaire!

Village de pêcheurs tchoutche

Portrait d’un chasseur tchoutche

Au fil des mots de Jean-François, qui est vétérinaire de formation, nous ferons d’avantage connaissance avec cet incroyable animal: le morse du Pacifique. Jean-François a eu l’occasion de photographier la migration de cette espèce lors de son séjour au Cap Serdtse Kamen, dans la province russe de Chukotka.

© Les morses ici en migration dans le Détroit de Bering sont particulièrement imposants. Ce qui ne les empêche pas de souffrir, eux aussi, du changement climatique.

À la suite du premier épisode, Jean-François nous disait: “il est temps de prendre le temps et de vivre un mois au rythme envoûtant d’une nature rude et belle, au détroit de Bering, à attendre l’arrivée de la migration des morses”. C’est ce que nous allons faire à présent.

© La migration

© Jean-François Lagrot

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