29. Matthieu Tordeur, profession : Aventurier
Anbé 7 juin 2022
Matthieu Tordeur, le plus jeune aventurier à avoir atteint le pôle Sud en ski-pulka.
Dans cet épisode, Matthieu nous raconte comment il est devenu l’aventurier qu’il est aujourd’hui.
Matthieu Tordeur, connu comme l’un des aventuriers les plus renommés dans la francophonie, a réalisé des exploits remarquables. À seulement 26 ans, il est devenu le plus jeune explorateur à atteindre le Pôle Sud en ski, en solitaire, en autonomie et sans ravitaillement. Cependant, son aventure a commencé bien avant cette prouesse exceptionnelle.
Depuis son plus jeune âge, Matthieu était passionné par les aventures et les découvertes. La lecture des aventures de Tintin a éveillé en lui un profond désir d’exploration. Cette fascination a continué à grandir au fil du temps.
Pendant ses études, il a eu l’occasion de réaliser une première belle échappée lorsque, accompagné de son ami d’enfance Nicolas Auber, il entreprend un voyage autour du monde à bord d’une 4L, dans le but de promouvoir le microcrédit.
Ce périple, qui avait commencé de manière fortuite, a donné lieu à la réalisation d’un documentaire et à la rédaction d’un livre. Ces expériences ont ensuite conduit Matthieu à donner des conférences, ouvrant ainsi la voie à une envie grandissante de repousser les limites toujours plus loin.
Mathieu continue de partager son expérience à travers des conférences et des publications et continue à cumuler les aventures. Celles-ci ont toujours un but d’exploration ou de sensibilisation au public aux grands problèmes environnementaux de notre époque. D’aventurier, Matthieu est devenu un ambassadeur pour le climat et la biodiversité.
« On est capable de bien plus que ce que l’on croit. »
« Je crois que c’est partout pareil dans la vie. Quand on a un objectif ambitieux, si on pense au résultat final, si on pense à la fin, on peut se laisser gagner par le découragement assez vite. Parce que ça peut paraître tellement lointain, tellement difficile. Au début de mon aventure, si je pensais au pôle Sud, je me décourageais totalement. Parce que se dire qu’il reste 1000 km à parcourir en traînant un traîneau qui pèse plus de 100 kg à un rythme d’escargot, on se dit: qu’est-ce qu’on fait ici?
Il faut essayer de déconstruire l’objectif en plein de petites parties. Et se concentrer sur la tâche du jour, sur les variables qu’on peut contrôler et avancer par petits pas. » (extrait de l’interview)