Lhomé

Complice des mots

Amis des mots, ambassadeur créatif de la langue de Molière, Julien Aka Lhomé a le verbe, comme la rime, dans la peau. Auteur d’une poésie urbaine et parfois champêtre entre slam et hip-hop.

Homme – colombe

Au carrefour de deux cultures, né d’un père libanais et d’une mère togolaise, Lhomé se définit comme un “Homme – colombe”. Il rappe par amour et par engagement. Il chante les hommes et les femmes d’ici et d’ailleurs. Surtout, à travers sa musique, il nous ramène à notre lumière intérieure, à cette énergie créatrice et résolument positive.

15 ans d’expériences scénique

Après plus de 300 concerts au compteur avec son premier groupe, Slave Farm, Lhomé a posé les bases de son univers entre mots, rimes et rythmes. De la France à l’Inde, de l’Ukraine à la Bulgarie jusqu’en Amérique du Sud et la Colombie, ce chevalier servant de la prose s’est bâti une solide expérience scénique en près de 15 ans avec, au passage, de belles rencontres, de belles collaborations artistiques. A son CV, on peut trouver, par exemple, des featurings, des rencontres avec La Caution, La Phase, Oxmo Puccino, Féfé, Akhenaton (IAM), en France mais aussi aux États-Unis avec Afu-ra.

Poésie urbaine enivrante

Auteur à la double-personnalité, autant rappeur que slameur, fin observateur du monde qui nous entoure autant que de ses semblable, Lhomé crée du bout de sa plume inspirée, une poésie urbaine enivrante. Une poésie où se télescope émotion, douceur et parfois révolte. L’énergie positive, la force et l’équilibre sont ses valeurs, ses carburants Sa musique, il la vit, il l‘offre et la traverse comme un chemin d’épanouissement personnel. D’une voix apaisante et qui ne tremble jamais, il bouscule via des messages forts et une plume finement ciselée. Lhomé est artiste qui défend son univers sur scène, sur album mais aussi lors de nombreux ateliers d’écritures en milieux scolaires mais aussi en milieu carcérale.

Interview réalisé pour la webradio Allô la Planète au Collège Saint-François d’Assise à Aubenas en juin 2021