Robinsonne, l’amie des mots
Fabrice Bérard 3 juin 2020
Brillante et turbulente complice des mots, Catherine Huette alias Robinsonne a la chanson solidement chevillée au corps.
C’est tout d’abord au contact d’une grand-mère montmartroise, comédienne également, que l’art vient frapper à sa porte. Elle est alors une artiste alors en devenir.
Ensuite à l’adolescence, ce sont les icônes pop, rocks anglo-saxons des années 70/80 avec en tête le beau binôme David Bowie / Patti Smith, qui viennent interpeller, séduire les oreilles de Cathy. Un stylo et une feuille blanche toujours à proximité, c’est par le texte qu’elle débute quelques temps plus tard, sa grande et belle histoire avec la chanson française. C’est aussi le sud de la France qui l’interpelle alors.
Avec en parallèle une expérience sur les planches, une formation de comédienne en poche, Cathy se laisse de plus séduire par l’appel des notes, des rythmes, poussé en coulisse par des amis musiciens. Un pied dans le théâtre, un autre dans la chanson, alors citoyenne avignonnaise, elle donne vie au milieu des années 90 au trio Liaison dangereuse. Un projet qui relève pendant 4 ans de réunir jazz, musique contemporaine et théâtre. A la clef, un joli succès d’estime !
En Ardèche, naît Robinsonne
Parallèlement sur scène, l’histoire de Robinsonne se raconte aussi de belle manières. Elle est personnifiée par le guitariste Francis Gerö, le contrebassiste Tanguy Blum et par l’accordéoniste Jean-Marc Torchy.