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Salut les confinés ! #12

Flo' et Steph 2 avril 2020

Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expatriés et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !

Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement. Ils témoignent aussi de ce qu’ils voient autour d’eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète.

Dans ce nouvel épisode, on vous emmène aux Etats-Unis, en Guyane, au Pérou et en France/Sénégal
  •  Perrine  aux USA. On l’avait déjà eue dans l’émission lors de la première semaine de confinement (ADDM #4).  Elle est arrivée à l’aéroport de San Francisco le 5 mars dernier pour rejoindre son époux américain. Tous les deux devaient préparer leur nouveau trek de 5 à 6 mois sur le Pacific Crest Trail. C’était sans compter le Covid-19 qui a fait fermer le sentier de grande randonnée de l’ouest des États-Unis. On parle avec elle, de la situation aux US, du changement d’attitude de Trump, des hausses de ventes d’armes et d’assurance maladie. (Son compte Instagram et son site internet).
  • Jean-Philippe est expatriés en Guyane depuis 30 ans ! Confiné à Cayenne, il vit bien ce confinement dans sa maison et son jardin. Dans cette région d’outre-mer située sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, il y a peu de cas et un seul mort. Jean-Philippe raconte que les petites épiceries sont ouvertes et que son boulanger lui, souffre financièrement de la situation. Il critique également la suppression des marchés qui selon lui sont plus “sûrs” que les magasins où il fait très chaud. Cela dit, la Guyane serait plus souple dans les mesures : la “police créolisée” et “les gendarmes blancs” contrôlent mais sévissent peu. Il n’empêche que certains guyanais ont peur à force de regarder les infos. “Une peur extrême et irrationnelle” selon Jean-Philippe qui raconte qu’ils mettent 4 m de distance entre eux lorsqu’ils discutent.
  • Ruben est un péruvien qui vit à Cusco, une ville située au sud du pays. Le confinement a commencé le 15 mars et est prévu de durer jusqu’au 12 avril. Les marchés sont ouverts ainsi que les supermarchés, pharmacies, ou encore les banques. Les autres établissements et magasins sont eux, fermés. Ruben raconte les différences de comportement entre le nord et le sud du pays. Selon lui, dans les zones rurales du nord, les gens continuent à vivre normalement car ils ne sont pas très bien informés. Ainsi, ils font les marchés, font pâturer le bétail. Ils n’écoutent pas le gouvernement qui dit de se confiner ! Dans le sud en revanche, comme à Cusco, les gens en ville écoutent le gouvernement et se confinent. De fait, les restrictions ont augmenté. De plus, le couvre feu a été instauré de 16h jusqu’à 5 h du matin au nord, et de 18h à 5h au sud.
  • Nathalie habite en Ardèche mais a des liens très étroits avec le Sénégal. Educatrice spécialisée, elle a créé de nombreux projets depuis 15 ans notamment une association dans laquelle elle s’engage sur St louis pour la protection de l’enfance, plus précisément les enfants des rues au Sénégal. Là-bas, And Taxawu Talibé, l’association ATT qui a pour objectif d’aider les jeunes talibés par la formation et l’encadrement de même qu’à l’animation jusque dans leur daara (école coranique) est fermé. Confinement oblige. Nathalie est inquiète pour les 200 enfants des écoles coraniques. Des enfants de la rue, invisibles, qu’on envoie mendier pour de l’argent chaque soir. Elle redoute le confinement total car la situation deviendrait dramatique pour ces enfants. Pour le moment, ils peuvent encore se nourrir grâce à la distribution de repas de l’organisation ATT.

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