Allo La Planète 
La trousse de toilette du vadrouilleur vert
Written by Mathilde Kuss on 11 novembre 2021
La boîte à outils verte #1
Chers lecteurs !
Je vous emmène dans un endroit qui sent bon et je parle pas d’une fabrique à kouign-amann ! On part dans votre trousse de toilette, pôle le plus simple à changer quand on débute une transition vers des produits qui fleurent bon pour la planète et pour la santé.
Prenez un pochon en tissu et mettez-y :
Une brosse à dents :
Mais pas n’importe laquelle ; une à tête changeable par exemple. Lamazuna et Caliquo les proposent. Les têtes ont des tailles universelles donc vous pouvez tout à fait avoir le manche de l’un et la tête de l’autre.
Le point déchet : Les têtes sont récupérées par les fabricants pour être compressées et recyclées puisque trop petites pour le circuit classique. Vous trouverez des points de collecte un peu partout.
Pour votre trousse de toilette vous pouvez également vous tourner vers une brosse en bois français : Bioseptyl ou Caliquo par exemple.
Et le bambou ?
On le voit fleurir de plus en plus mais je ne le recommanderai pas, il vient souvent d’Asie et peut être facteur de déforestation à cause d’une monoculture intensive (si le sujet vous intéresse )
Mon expérience :
J’ai un manche Lamazuna qui a quatre ans et des têtes Caliquo (2.50 euros les deux têtes) et j’en suis très contente. Si l’offre avait été plus diversifiée qu’à l’époque je me serais sans doute tournée vers la brosse en bois !
Un dentifrice :
N’oubliez pas qu’il est essentiel de solliciter votre dentiste avant de passer à un dentifrice plus doux. Pas mal de praticiens alertent sur l’arrivée de soucis bucaux dentaires au passage au fait maison ou aux dentifrices sans fluor. Du coup je ne vous donnerai pas de conseils sachez juste qu’il n’y a pas de sacrifices à faire pour la santé et ce n’est pas dramatique de revenir à un dentifrice en tube.
Comme toujours je vous conseille de vérifier la composition de vos dentifrices sur le site Inci Beauty (vous trouverez le lien dans le paragraphe suivant eh ouais… faut lire le passage sur le savon !).
Un savon pour le corps, pour les aisselles et pour la lessive :
Tout ça oui ! Vous trouverez toutes ces fonctions dans le savon d’Alep ou dans le vrai savon de Marseille (tous les conseils pour le choisir ici). Depuis un an je n’utilise plus de déo et promis on ne s’évanouit pas sur mon passage (ça c’est le fromage que je transporte dans mes vadrouilles). Je me lave donc les aisselles le matin avant de partir faire mes 20 kilomètres quotidiens. Pour la lessive direction le lavabo de votre auberge et en route pour un moment de joie et de bonheur à laver vos culottes avec votre savon.
Je ne peux que vous recommander le site Inci beauty sur lequel vous pourrez analyser vos cosmétiques par marque ou par ingrédients.
Un shampoing :
Il est possible d’utiliser le savon d’Alep, de Marseille mais il faut savoir que le PH des savons est trop élevé par rapport à celui de nos cheveux, la solution est de finir par un rinçage au vinaigre de cidre qui fait baisser le PH de la solution (retour à vos cours de physique de 4ème).
Si vous utilisez un shampoing solide la présence de tensioactifs n’est pas extraordinaire (ils sont extrêmement polluants à produire), tâchez d’éviter les plus agressifs (et votre cuir chevelu vous dira merci). Par ailleurs les shampoings solides sont plus concentrés et donc il est plus facile de submerger votre chevelure.
Mon expérience : J’ai les cheveux très très longs et épais et ne lavant que le crâne je mets quand même trop de shampoing solide en vadrouille ce qui fait que j’ai des cheveux souvent poisseux (miam), j’ai donc choisi de garder un shampoing liquide (LAO ou Lavera) pour le quotidien et de faire une clarification tous les six mois pour décrasser le cuir chevelu.
Je vous laisse des articles super super instructifs : Sur les shampoings solides ou les savons-shampoing Le blog de LAO, sur la clarification : ici !
La crème solaire :
La meilleure protection sera évidemment de se couvrir pour ne pas utiliser de crème solaire. Quand on souhaite barboter dans l’eau on va naturellement se tourner vers une protection la plus respectueuse possible des fonds marins. Mais ne nous illusionnons pas ; aucune protection ne sera complètement responsable pour l’océan. Je vous laisse le très bon article de Comme avant sur les ingrédients utilisés dans leur crème.
Alors pour sa trousse de toilette on fait au mieux et surtout on vérifie que les composants utilisés ne sont pas nocifs pour notre peau (coucou le dioxyde de titane).
Un équipement léger, pratique et sans grand investissement auquel je rajoute un peigne en bois, des pansements (si quelqu’un a une solution je prends), des bandes de tissu servant de compresses, des mouchoirs en tissu de grand-père.
Mes conseils pour votre trousse de toilette vous ont plu ? Vous pouvez me retrouver tous les quinze jours dans l’émission voyages sans ailes dans laquelle je tiens une chronique.
