Ep#8 : Arrivée à Saint-Jean-Pied-de-Port
Stéphane 13 juillet 2020
C’est à Saint-Jean-Pied-de-Port que nous retrouvons Alexandre et Loïc pour ce huitième rendez-vous sur le GR10.
Saint-Jean-Pied-de-Port est une commune des Pyrénées-Atlantiques doit son nom à sa situation au pied du col de Roncevaux qui permet de passer au sud des Pyrénées. Ville étape du chemin de Compostelle, elle reste incontournable pour les pèlerins qui empruntent le GR65. En effet, le GR 10 croise dans cette cité fortifiée du Pays Basque, la fameuse Via Podiensis. Nos deux marcheurs eux, se disent “Pèlerins sans étiquette” !
Alexandre et Loïc profitent de leur passage à Saint-Jean-Pied-de-Port pour “sécher” un peu. Il est vrai qu’il a beaucoup plu des jours précédents leur arrivée ici.
Tous deux nous racontent leurs dernières rencontres sur le chemin ou dans les villages qu’ils ont traversé. Ils sont notamment passé par Sainte-Engrâce et par la plus grande hêtraie d’Europe : la forêt d’Itary. Ils nous partagent aussi l’un des sites naturels les plus spectaculaires des Pyrénées occidentales : la passerelle d’Holzarte qui surplombe les gorges d’Olhadubi de 180 m. Des lieux touristiques où ils voient, en ce début du mois de juillet, de nombreux badauds. Ils croisent également pas mal de randonneurs qui ont commencé le GR10 à Hendaye. “Il y a plus de vie” selon les deux randonneurs.
“En arrivant au Pays Basque, on a changé de pays”
Ainsi, lors de cette étape, ils ont par exemple rencontré Laurent, un berger qui leur a proposé de participer à la traite de ses 210 brebis. Une traite à la main qui permet au producteur de fromage basque de tirer en 70 et 80 litres de lait. Une belle rencontre avec cet homme qui leur a partagé la culture basque. Les deux amis ont d’ailleurs ressenti que la culture basque était largement mise en avant. Selon eux, la population a réussi à défendre et à affirmer son identité.
Les paysages ont beaucoup changé en quelques jours. Les collines vertes ont remplacé les pentes escarpées et les sommets en pic. Et le faible déniveler leur permet de bien avancer. Ils nous disent être dans les temps et pensent arriver dans quelques jours à Hendaye. Ils auront alors marché 60 jours et nous confie dans quel état d’esprit ils se trouvent à cinq jours de l’arrivée.