Tout savoir sur l’éco-volontariat
Audrey Teillet 20 mai 2024
Bien choisir sa mission, les pièges à éviter, où aller pour être sûr d’être utile
Le thème de cette seconde chronique de “Bulle Sauvage“, diffusée sur la webradio “Allô la Planète“, est l’éco-volontariat. Une pratique qu’Audrey connaît bien pour l’avoir expérimentée pendant un an. L’éco-volontariat consiste à s’engager bénévolement pour des missions en faveur de l’environnement ou des animaux, en échange d’hébergement et de repas, sans confondre cela avec un stage rémunéré.
Ces missions, souvent situées dans des endroits reculés et nécessitant peu de compétences spécifiques, attirent principalement des jeunes entre 18 et 30 ans, disponibles pour des périodes prolongées. Cependant, Audrey met en garde contre les pièges qui se sont multipliés autour de l’éco-volontariat, avec certaines structures exploitant la tendance pour des gains lucratifs sous couvert d’engagement environnemental.
Se renseigner avant de s’engage
Il est crucial de bien se renseigner avant de s’engager. Beaucoup d’organismes proposent des missions “clé en main”, souvent coûteuses, qui ne correspondent pas à des besoins locaux réels. Ces offres, bien que séduisantes, sont parfois de véritables arnaques, n’apportant aucune valeur ajoutée aux animaux concernés.
Pour éviter ces pièges, Audrey conseille de faire des recherches approfondies sur les structures avant de partir, en croisant les témoignages d’anciens volontaires et en s’assurant que les fonds versés servent à des projets concrets. Elle insiste sur l’importance de poser toutes les questions nécessaires avant de s’engager, notamment sur l’utilisation des fonds, les conditions de vie sur place, et les véritables besoins de l’association.
Être prêt à s’adapter
Les missions d’éco-volontariat authentiques peuvent être exigeantes, avec des conditions de vie parfois rudimentaires et un travail physique éprouvant. Les volontaires doivent être prêts à s’adapter et à supporter des situations difficiles, mais ces expériences peuvent être enrichissantes si elles sont bien préparées.
Enfin, Audrey rappelle que l’objectif principal est toujours le bien-être des animaux, ce qui signifie souvent limiter les contacts directs pour éviter l’imprégnation. Les volontaires doivent comprendre que leur confort n’est pas la priorité, mais que leur engagement peut réellement faire la différence pour les animaux et la cause qu’ils défendent.
Audrey encourage les futurs volontaires à bien choisir leur mission et à partager leurs expériences pour aider d’autres voyageurs à faire des choix éclairés.