Un coureur d’ultra marathons dans les déserts du monde

Dans la vie de tous les jours, Filippo Rossi est journaliste et photographe de guerre.

Il parcourt les conflits du monde, notamment récemment l’Afghanistan, et en revient avec des clichés poignants et incroyables au plus près des populations.

Mais quand il s’est assis à notre micro, c’était avec une casquette d’ultra-marathonien spécialisé dans les courses de désert.

Des ultra marathons dans les déserts du monde

Quand je vous dis que Filippo est spécialisé dans les déserts les plus arides, je ne plaisante pas.

Il a participé, plusieurs fois d’ailleurs, à une course assez folle. Cette course parcourt 250km dans les cinq déserts les plus extrêmes de nos cinq continents. Les coureurs peuvent choisir, comme Filippo, de courir les cinq épreuves sur une année, mais ils peuvent aussi étaler leur participation sur plusieurs années, en fonction aussi de leurs obligations dans la vie de tous les jours.

Il a ainsi couru cette distance en Antarctique, dans le désert d’Atacama en Amérique du Sud, dans le désert du Namib, en Nouvelle Zélande et enfin dans le désert de Gobi.

Une aventure humaine dans le désert de Gobi

C’est de cette course que Filippo est venu nous parler au micro de C’est encore loin ?.

Dans le désert de Gobi, les températures montent vite jusqu’aux 40 degrés. Le soleil tape et l’environnement très minéral n’offre pas d’ombre, pas de protection. Les participants courent en autonomie, c’est-à-dire qu’ils transportent eux-mêmes l’eau et tout l’équipement dont ils ont besoin. Entre le poids et le strict nécessaire, l’équilibre est parfois difficile à trouver.

Dans ces conditions, un aléa est vite arrivé et peut vite prendre des proportions importantes.

Sans le savoir, en prenant le départ de cette course, Filippo s’engageait à ce moment-là dans ce qui allait être une aventure humaine plus que particulière.