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S’équiper sans ruiner la planète (et votre porte-monnaie)

Written by on 14 décembre 2021

S’équiper sans ruiner la planète et votre porte monnaie, c’est possible. Arrivée à Helsinki en mars 2020 je tombe, ô bonheur, sur un guide du Routard dans mon auberge. Je vise la Laponie alors je m’en vais lire la rubrique sur cette zone. Et le Routard ne mâche pas ses mots : « Comment différencie-t’on un touriste d’un finlandais ? Demande-t’il. L’un est vêtu d’une grosse parka achetée avant le départ et l’autre est en jean ». ( Oui… c’est un souvenir approximatif je l’avoue). Je baisse les yeux sur mon jean: parfait, je vais passer incognito. En vadrouille depuis janvier 2020 à ce moment là j’ai dû limiter au maximum le poids de mon sac et donc l’achat d’équipement pour un voyage qui devait durer initialement un an et traverser toutes les saisons.

Alors la question que j’ai dû me poser c’est comment s’équiper sans foncer dans le neuf ?

Première étape : Faire une liste pour s’équiper

Ça paraît bête mais ça permet d’éviter les achats compulsifs qui ne serviront jamais (pose cet ensemble de moufles en mérinos Jean-Michel).

Cet article sera illustré avec des élans

Deuxième étape : Farfouiller dans les affaires de son entourage

On sépare les choses que l’on peut emporter et celles qu’on ne veut pas emprunter. Les placards de vos proches regorgent d’objets inutilisés qui n’attendent que de partir à l’aventure le tout pour un prix modique (une carte postale ou des spécialités locales !) .

Par exemple, pour mon voyage d’un an j’ai emprunté : à mon cher et tendre un appareil photo et un bonnet, à ma soeur une lampe frontale et des gants et à ma mère des chaussettes.

Je n’ai pas voulu emprunter : des chaussures, ayant des petits soucis de pieds il était important que je trouve MES chaussures. Ma peluche ; ben logique quoi.

Un sac : je n’avais pas de sac à dos (le comble pour une voyageuse, j’empruntais celui de mon cher et tendre) mais pour un an de vadrouille je voulais m’équiper d’un compagnon (qui répond au doux nom d’Ernest si ça vous intéresse). Je l’ai acheté neuf sachant que j’allais l’utiliser après mon retour mais à refaire je prendrai de la seconde main.

Quelle magnifique transition !

Troisième étape : Se tourner vers la seconde main pour s’équiper

Pour les choses que l’on ne peut emprunter on peut se diriger vers la seconde main. Il existe beaucoup de sites pour s’équiper, groupes de voyageurs qui permettent la revente et l’achat d’effets.

En voici quelques-uns : Campsider est un site sur lequel vous pourrez trouver tente, ski, sacs (en faisant cette chronique j’ai même trouvé la version rouge de mon Ernest âgé de deux ans !).

Sur Facebook Le bon coin de la randonnée ou Le troc des backpacks fonctionnent sur le même principe.

En vadrouille vous pouvez également faire le plein dans des friperies ou des dépôts vente !

En dernier recours : du neuf raisonnable

Si le neuf est inévitable pour certains de vos articles essayez d’opter vers la meilleure option en trouvant un bon équilibre entre vos besoins, votre budget et l’impact de l’équipement. En bref, comme toujours essayez de faire au mieux.

Vous pouvez vous tourner vers un générateur de marques responsables comme celui d’Iznowgood à retrouver ici.

N’hésitez pas à solliciter les connaissances de voyageurs renseignés ou de vulgarisateurs scientifiques de tout poil pour connaître l’impact de certaines matières (exemple ci-dessous avec le gore-tex) https://www.youtube.com/watch?v=-6UIZQgjPDo

En bref pour revenir à la Laponie, une hôte couchsurfing avait même proposé de me prêter un gros manteau si besoin. Ne soyez donc pas un touriste en Finlande mais mettez-vous dans la peau d’un Finlandais ou mieux d’un élan.

Et au pire du pire n’oubliez pas que Décathlon a conquis le monde et qu’à moins de partir au Groenland vous n’allez jamais être dépourvus.

Pour poursuivre l’aventure, retrouvez mes chroniques tous les quinze jours dans Voyage sans ailes.


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