Le quotidien cyclonomade
Écrit par Laura La Cyclonomade sur 22 février 2021
Le grand air, le regard plongé dans l’horizon, la liberté au bout des pieds… Voyager à vélo impose un quotidien cyclonomade. Un quotidien magique qui permet de rendre l’ordinaire extraordinaire !
Le rituel du matin
Le soleil se lève. Les premiers rayons du soleil pénètrent dans ta tente. À moins que ce soit le doux bruit de la pluie qui tapote doucement ton toit éphémère. Peut-être que tu entends les oiseaux chanter si tu as planté ta tente au grand air. Ou peut-être est-ce l’odeur du déjeuner que préparent tes hôtes qui t’ont donné le goût de te réveiller.
À chacun son rituel du matin pour vivre un quotidien cyclonomade doux et à son rythme. Puis on plie la tente, range ses sacoches, attelle le vélo, étudie un peu la route du jour – dit peut-être au revoir à son hôte ; puis on se laisse filer par l’appel de la route et de la journée qui s’en vient.
Découvrir ce qu’est l’énergie
L’énergie est partout. Et depuis notre révolution industrielle, elle est considérée comme acquise par les humains occidentaux. Symbolisée par le pétrole et l’électricité, on ne la remarque qu’une fois qu’on n’en a plus. Alors on ne sait plus se déplacer, communiquer, ou encore travailler.
À vélo, l’énergie c’est nous, le cycliste. Et quoi de plus grisant que d’avancer à la force de ses jambes. De gravir des montagnes avec pour seul carburant la nourriture avalée quelques heures plus tôt. À vélo, avancer devient extraordinaire. Un engouement grisant qui donne le goût d’aller plus loin, impressionné de revenir à l’énergie originelle : celle du corps humain.
Cuisiner encore et encore… et avec la forêt !
Et alors pour avancer il faut manger. Manger et se régaler. Et quand on a l’impression d’exagérer, on peut exagérer encore un peu sûrement sans culpabiliser. Parce que de toute façon toutes les calories finiront par être brûlées.
Une grande partie du quotidien cyclonomade tourne alors autour de la nourriture : faire les courses, cuisiner, manger, grignoter… et recommencer. Et sachez que, comme pour l’énergie, tout devient meilleur quand c’est fait maison. Cependant il faut y ajouter un soupçon de connaissances pour rendre tout cela magique ! Connaissez vous assez la nature pour l’ajouter à vos repas ? Que ce soit des moules fraîchement cueillies dans le Pacifique en parcourant la côte ouest des États-Unis ; ou d’identifier les plantes qui vont venir épicer vos plats d’une manière tout à fait unique.
Envie de magie ? Lisez Cuisin Situ pour découvrir quelques recettes adaptées au voyage à vélo et inspirées par la nature.
Faire oeuvre utile
Combien de personnes sont allées jusqu’à l’épuisement au travail avant de se rendre compte qu’un vide puissant les envahissait ? Et combien de témoignages de voyageurs ayant ressentis un puissant besoin de changer de vie pourrions-nous collecter ?
Alors à vélo, plus question de travailler. Déconnectons-nous de ce que nous croyions réel et connectons nous à qui nous sommes et qui nous voulons être. À vélo, faisons partie du monde en nous connectant aux autres et à notre environnement. Partageons nos aventures. Partageons les modes de vie que nous rencontrons. Apprenons à vivre ensemble. Prenons ce temps volé au quotidien sédentaire pour cesser de travailler et apprendre à oeuvrer. Oeuvrer et s’investir. Faire oeuvre utile pour apporter sa pierre à l’édifice de la planète : un édifice sain et durable.
Et finalement, se coucher
Après une belle journée à vélo, quelques heures avant le coucher du soleil, il est venu le temps de trouver un endroit où dormir. Moment des plus ordinaires quand on a notre maison, un chez nous immobile qui nous enveloppe chaque nuit et préserve un lit chaud toute la journée. Mais dans le quotidien cyclonomade, dormir devient une épreuve du quotidien. Un moment unique où l’on doit trouver un lieu à la hauteur.
Là encore chacun a son rituel bien à lui. Personnellement je commence à cherche un endroit où dormir quelques heures avant le coucher du soleil, car si je dois essayer de m’inviter chez quelqu’un, je préfère le faire de jour. Aussi j’aime prendre le temps de chercher le bon endroit. Une fois le lieu trouvé, je bois, mange un léger goûter (des noix principalement), et je fais une séance d’étirements avant de planter ma tente. Une fois le campement installé et le repas prêt, ou en cours de préparation, je prend le temps d’écrire ma journée dans mon carnet de voyage. Enfin il me reste bien assez de temps pour partager un bon moment avec mon hôte, lire ou dessiner selon les opportunités du soir.
D’autres choisirons une routine plus rapide, de prendre le temps de chercher un lieu de nature, un lieu isolé ou encore un abri auprès des gens pour rencontrer et discuter.
Et toi, quelle est ta routine de voyage qui rend ton quotidien cyclonomade extraordinaire ? Ou bien quel quotidien espères-tu trouver en partant en voyage à vélo ?
Salut, moi c’est Laura La Cyclonomade, retrouve moi ICI !
Laura Pedebas